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Responsables scientifiques

Axe VISION_Olivier Goureau

Olivier Goureau

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Axe VISION_Deniz Dalkara

Deniz Dalkara

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Nos axes de recherche concernent les pathologies rétiniennes d’origine génétique, les neuropathies optiques, la dégénérescence maculaire liée à l’âge ainsi que les uvéites.

Les pathologies rétiniennes d’origine génétique sont décrites comme un dysfonctionnement de la rétine (dont la plus fréquente, la rétinopathie pigmentaire, se caractérise par une dégénérescence du couple photorécepteurs-épithélium pigmentaire) qui est responsable de cécité ou de malvoyance. Elles atteignent une personne sur 3000 et leur prise en charge reste limitée à l’accompagnement de la malvoyance sans traitement actuel. Les neuropathies optiques héréditaires  se caractérisent par une  altération de la vision centrale liée à une atteinte du nerf optique. Elles entraînent des troubles de la vision pouvant conduire à la cécité. L’atteinte est le plus souvent bilatérale, touchant une personne sur 10000 en France. Pour ces maladies, aujourd’hui il n’y aucun traitement ni prise en charge codifiée. La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une maladie dégénérative de la rétine d’évolution chronique qui débute après l’âge de 50 ans. Elle touche sélectivement la zone centrale de la rétine (région maculaire), entraînant une perte progressive de cette vision centrale. La DMLA est la première cause de malvoyance dans les pays développés chez les personnes âgées de plus de 50 ans et touche une personne sur 3 âgée de plus de 80 ans. La prise en charge de la DMLA se résume à l’accompagnement symptomatique de la malvoyance et des injections d’anti-VEGF en cas de complication néovasculaire mais aucun traitement curatif à long terme n’existe aujourd’hui. L’uvéite correspond à une inflammation d’une partie ou de la totalité de l’uvée, qui est composée de l’iris, de la choroïde (membrane qui irrigue la rétine) et du corps ciliaire. L’uvéite peut être causée par une infection (par exemple virale, herpès), une pathologie inflammatoire (par exemple, une affection auto-immune) et touche une personne sur 2000. La prise en charge repose sur les anti-inflammatoires et immunosuppresseurs mais présentent des limites avec des complications médicamenteuses non négligeables.

La prise en charge et les possibilités thérapeutiques actuelles sont loin d’être satisfaisantes pour la majorité des patients touchés par ces maladies et les approches par thérapie génique promettent d’améliorer significativement les possibilités thérapeutiques pour l’ensemble de ces maladies où les médicaments conventionnels ont une utilité limitée.

A ce jour, plusieurs essais cliniques de thérapie génique sont en cours en Ile de France, ciblant certaines uvéites et différentes dystrophies rétiniennes (maladie de Stargardt, la rétinopathie pigmentaire du syndrome de Usher de type 1B), ainsi que la Neuropathie Optique Héréditaire de Leber lié à la mutation ND4. Nous menons également de nombreuses études précliniques de thérapie génique dans différents modèles animaux de ces maladies par oligothérapie, optogénétique, neuroprotection, édition génique par CRISPR/Cas9 (cellules modifiées) et remplacement ou augmentation génique.

Projets soutenus